Découvrez comment devenir un professionnel de l’accompagnement : coach en 31 jours ?

Vous avez l’âme d’un coach ? Vous rêvez depuis toujours d’être votre propre patron ? Nous vous offrons des pistes de réflexions et des conseils pour devenir coach, et vivre de votre activité professionnelle.

Le métier de coach pro

Le métier de coach répond à un besoin croissant des clients de pouvoir évoluer tant au niveau personnel que professionnel. Dans le paradigme actuel, pour faire face aux enjeux sociétaux auxquels nous sommes confrontés, les coachs sont fortement sollicités pour accompagner le changement. D’un point de vue entrepreneurial, même si les approches peuvent être complémentaires, le coaching possède un avantage fortement différenciant par rapport à la psychothérapie. Nous constatons qu’il semble qu’il soit plus facile pour un client d’effectuer une demande de coaching que de thérapie. En effet, le coaching possède une « aura positive » qui favorise la demande d’accompagnement. Faire appel à un coach est perçu comme positif. Dans l’inconscient collectif, cela signifie souvent que nous souhaitons progresser et atteindre des objectifs. Aussi, cet engouement pour le développement personnel et professionnel explique le grand nombre de coach qui se forme au métier de coach chaque année. Pour un coach en activité, cela pourrait être perçu comme un obstacle. En réalité, nous constatons dans notre pratique du coaching, que de plus en plus de monde souhaite être coaché, soit en coaching de vie, soit en coaching entreprise. Aussi, le monde de demain aura besoin de plus en plus de professionnels de l’accompagnement pour répondre à ces demandes grandissantes.

Cependant, comme nous le constatons dans les réseaux de professionnels du coaching, l’une des plus grandes menaces vis-à-vis du métier de coach sont les personnes qui s’auto-proclament coach sans y être formés.

Le coaching est un métier. Même si l’on peut avoir des appétences pour ce métier en termes de savoir-être et de posture, on ne s’improvise pas coach. La pratique du métier coach s’appuie sur un référentiel rigoureux ; à la fois en termes d’éthique, de niveau de formation, d’expérience, de compétences, de posture et de savoir-être. Par exemple, à l’ICF, la pratique du coaching professionnelle est évaluée à partir d’un référentiel de 8 compétences. Le coach s’engage à être supervisé dans sa pratique, à se former de manière régulière et à respecter un code de déontologie.

En opposition au coaching qui bénéficie plutôt de préjugés positifs, la psychothérapie, quant-à-elle, est souvent perçue à tort comme une discipline qui s’adresse à des personnes souffrant de problématiques psychiques. Cette discipline reste méconnue. En réalité, le coaching et la psychothérapie sont très complémentaires. Aussi, fréquemment, nous aiguillons nos clients de coaching vers une psychothérapie pour aborder des difficultés plus profondes. Les résultats obtenus dans le travail thérapeutique bénéficient même les avancées du client dans le processus de coaching. Pour le coach professionnel, il est essentiel de connaître les différences entre la thérapie et le coaching afin de pouvoir analyser la demande du client avec discernement et l’aiguiller si besoin vers un professionnel plus adapté.

Il est important que le coach professionnel ait réalisé un parcours significatif en psychothérapie afin d’être au clair avec ses propres dynamiques inconscientes et bénéficier au mieux à ses clients. Ainsi, nous recommandons aux coachs et aux étudiants en coaching de réaliser un parcours en psychothérapie. À l’IICH, nos coachs sont suivis en psychothérapie et réalisent une supervision de leur pratique professionnelle. Avant toute inscription à l’école de coaching de l’IICH, nous validons la candidature par deux entretiens : l’un avec l’un des formateurs pour valider l’adéquation de la formation avec le projet professionnel, et l’autre avec l’une de nos psychologues pour valider la capacité à travailler sur soi, en groupe et apprendre en format intensif. Lors de ces entretiens, nous encourageons les futurs étudiants à s’engager ou poursuivre leur travail thérapeutique. Ainsi, en parallèle de la formation, dans un espace dédié, ils apprennent à explorer leurs propres vulnérabilités avec leurs thérapeutes. Après la formation, nous recommandons à nos étudiants de poursuivre leur engagement dans le travail thérapeutique et à débuter la supervision individuelle ou collective avec un coach expérimenté.

Le coaching de vie

Le coaching de vie s’adresse à des particuliers. Le client souhaite aborder des thématiques de travail touchant à la vie personnelle et professionnelle. Tout en cloisonnant le champ thérapeutique du coaching, le coach explore avec le coaché différents sujets pouvant toucher par exemples les relations interpersonnelles, la confiance en soi, la connaissance de soi mais aussi les projets de vie. Pour un coach de vie, il est essentiel d’avoir des bases de psychopathologie pour être capable de différencier les thématiques touchant à la thérapie et réorienter la demande vers un autre professionnel.

Le coaching en entreprise

Le coaching en entreprise s’adresse à des entrepreneurs, des dirigeants, des managers et des collaborateurs. Le client peut faire appel au coaching pour accompagner un individu (manager ou collaborateur) ou une équipe ou encore l’organisation elle-même. Dans une première phase, le coach analyse la demande du client. Puis, il identifie avec lui les thématiques de travail. Il vérifie que le coaching est adapté à l’accompagnement de l’entreprise ; sinon, le cas échéant, il peut proposer un dispositif plus adapté tel que la formation, la médiation ou encore le conseil. Alors, il réalise un contrat tripartite où il explique le cadre du coaching. Le coaching peut être individuel ou collectif. Il peut aussi renforcer la cohésion d’équipe. Le coach décrit le processus, les modalités d’accompagnement et la logistique. En fin d’accompagnement, il réalise un bilan tripartite pour favoriser l’autonomie.

Comment effectuer une reconversion professionnelle en coaching ?

Pour effectuer une reconversion (ou pivot) professionnelle réussie, il s’agit de s’interroger en amont si le coaching est le métier le plus adapté. Il existe un grand nombre de métiers de l’accompagnement. Aussi, il s’agit vraiment de vérifier que le métier de coach est le plus adapté à vos aspirations. Pour cela, lors des soirées portes ouvertes de l’école de coaching, nous recommandons souvent de réaliser une introspection en amont de toute inscription en formation. Par exemple, vous pouvez faire le point sur vos expériences professionnelles en détectant vos forces à la fois sur le versant de la posture, des savoir-être et des compétences. Vous pouvez aussi vous interroger sur vos valeurs et sur ce qui fait vraiment sens pour vous. À ce titre, le test de personnalité HOVTA peut vous aider à révéler vos motivations profondes et les environnements les plus adaptés à votre épanouissement. Le feedback 360° vous aidera à identifier vos talents. Alors, vous pourrez valider par vous-même que le projet de formation en coaching est adapté à vos ambitions professionnelles. L’enjeu est de pouvoir vous épanouir et donner du sens, mais aussi de performer, c’est-à-dire d’avoir un bon niveau de compétences et de vivre de votre activité de coach.

Sur ce point, nous constatons que bon nombre de coachs que nous rencontrons dans les réseaux sont de bons accompagnants mais possèdent des difficultés pour entreprendre. Aussi, ils ont tendance à diffuser une croyance limitante qui dirait qu’il est difficile de vivre du coaching ou qu’il y a trop de professionnels du coaching. C’est faux ! Tout le monde peut vivre du coaching si son activité est bien positionnée et qu’il possède un esprit entrepreneurial. Oui, il existe un grand nombre de coachs mais aussi un grand nombre de clients. Aussi, il s’agit de s’interroger sur sa cible client et de faire preuve de pragmatisme lors du déploiement de son activité professionnelle.

Pour cela, à l’IICH, nous avons décidé de former des petites promotion d’étudiants (10 à 12) à la fois pour garantir la qualité et la profondeur de l’enseignement, mais aussi pour accompagner les étudiants dans leur projet d’installation professionnel et dans le développement de l’esprit entrepreneurial.

Par ailleurs, si vous souhaitez être coach mais que vous ne possédez pas l’âme entrepreneuriale, vous pouvez aussi devenir manager coach et utiliser la posture de coach dans votre management pour développer le potentiel de vos équipes. Vous pouvez aussi être coach interne au sein d’une grande entreprise. Vous pouvez aussi intégrer un cabinet de coaching en tant que salariés. Les solutions pour exercer en tant que coach sont multiples. Il suffit de prendre le temps de trouver la plus adapté à vos envies et vos besoins, et à votre couleur de coach.

Qui peut être coach ?

En soi, tout le monde peut devenir coach s’il possède les motivations, les savoir-être et les compétences du coaching. Cela signifie que la personne puisse suivre une formation, acquérir la posture coach et démontrer un niveau de compétences requis par le référentiel de compétences du métier de coach. Bien sûr, pour les formations de coach professionnel (c’est-à-dire pour le titre spécifique de coach professionnel avec un diplôme reconnu par l’état), il faudra alors démontrer un diplôme de niveau adapté lors de l’inscription en formation. Généralement, il est souvent à minima de niveau Bac + 2.

À l’IICH, positifs et inclusifs, nous émettons le postulat que la compétence ne dépend pas d’un diplôme. En effet, on peut par exemple, être titulaire d’un bac pro en coiffure, être entrepreneur en gérant son salon et bénéficier de savoir-être et de qualités adossées au coaching. Alors, si la motivation, le travail sur soi et les capacités d’apprentissage sont au rendez-vous, nous vous donnerons votre chance. Vous pourrez passer les deux entretiens de sélection. D’expérience, nous avons constaté que ces profils atypiques étaient doté d’une forte motivation et qu’ils devenaient d’excellents coach car ils osaient travailler sur eux-même avec lucidité et un bon niveau d’introspection, se questionner pour progresser, poser des questions pour aller plus loin, expérimenter pour développer leur activité et démontrer un bon niveau de compétences et une forte éthique. Retenez que pour être coach, les valeurs, les savoir-être et les compétences sont essentielles. L’empowerment, c’est-à-dire la responsabilité, l’autonomie et l’éthique se révèlent pendant le processus de formation. L’engagement vis-à-vis de ce métier passionnant et exigeant est rapide. Généralement, ces profils font rapidement appel à la supervision pour progresser rapidement. Oui, vous aurez compris, nous avons même recruté l’une d’entre elles ! 🙂

Comment devenir un bon coach professionnel et personnel ?

J’ai souvent abordé ce questionnement de « Qu’est-ce qu’un bon coach ? » avec mon propre superviseur. Aujourd’hui, je dirais qu’un bon coach est un coach qui possède et approfondit les compétences du métier, se forme de manière continue, se remet en question (en psychothérapie et en supervision). J’ajouterais que l’excellent coach est un coach qui est capable de soutenir le transfert négatif d’un client et de l’aider à progresser intérieurement, sans céder à son contre-transfert. Aussi, sur ce point, cela demande un profond travail sur soi et le recul vis-à-vis du geste professionnel. Cela passe notamment par le mentoring et la supervision.

Quelle est la meilleure formation pour devenir coach ?

La meilleure formation en coaching est celle qui est la plus adaptée à votre projet professionnel. Aussi, pour valider l’école de coaching qui vous convient le mieux, je vous recommande de faire le point sur vos besoins. Ensuite, vous pourrez prendre rendez-vous avec le dirigeant de l’école pour identifier si les contenus de formation correspondent à vos besoins vis-à-vis de votre projet professionnel. Apprendre le coaching est un projet qui vous engagera fortement en terme d’investissement à la fois financier et personnel. Aussi, prenez le temps d’identifier l’école qui partage vos valeurs et le style d’enseignement le plus adapté à votre style d’apprentissage. Vous pouvez aussi vérifier le, ou idéalement, les courants de pensée de l’école et si elle est adossée à un référentiel de compétences sérieux d’une fédération de coaching reconnue. Demandez des témoignages d’anciens étudiants sur la qualité du dispositif de formation. Et, fiez-vous aussi à votre intuition ! 🙂

Comment se former en coaching accréditée par l’International Coaching Federation pour devenir coach certifié ?

À l’IICH, nous sommes passionnés et très engagés dans la valorisation du métier de coach. Ainsi, pour nous, il était naturel de formaliser cet engagement métier en suivant les exigences de l’International Coaching Federation. Nos coachs sont donc engagés dans un processus de certification et mettent à jour régulièrement leurs compétences.

La formation de Coaching Humaniste de l’IICH est accréditée ACSTH (niveau 1) par l’International Coaching Federation pour un volume de 247 heures (soit 217 heures synchrones et 30 heures asynchrones). Aussi, elle permet de bâtir un tronc commun solide en lien avec le référentiel des 8 compétences. Durant la formation, vous apprenez les 4 grands cadres de références de coaching et ses deux approches (constructiviste et phénoménologique) pour adapter votre style de coaching à la demande du client.

Se former au Coaching Humaniste

Le Coaching Humaniste orienté valeurs et sens ®, est une méthode développée par l’Institut International de Coaching Humaniste (IICH), qui est portée par 4 valeurs fortes (esprit d’entreprendre, innovation, humanisme et éthique).

La puissance de la méthode réside dans le fait d’accompagner en individuel et en équipe, par les valeurs et le sens. Le coaching gagne en impact et en profondeur.

Fortement intégratif, il valorise les différences pour faciliter la co-construction de projets portés par la raison d’être, les valeurs et le sens.

Le modèle du Coaching Humaniste intègre à la fois la dimension mentale, émotionnelle et physique.

En Coaching Humaniste, il s’agit pour le Coach de :

Le Coaching Humaniste est un modèle intégratif qui mobilise les 4 cadres de référence du coaching :

· Clinique : Il s’agit d’accompagner le client pour mieux comprendre et changer les perceptions qu’il a de lui-même et de sa personnalité. De ce point de vue, la structure psychique sous-tend la personnalité du client. Ainsi, tel un thérapeute ou un « counsellor », pour le coach clinique, le changement opère de l’intérieur. Il peut impacter la manière d’être et l’environnement professionnel et personnel du coaché.

· Cognitif comportemental : Il s’agit d’accompagner le client à changer des comportements problématiques dans un domaine spécifique. Ce comportement est isolé pour le transformer en maximisant l’impact et les résultats dans la zone de travail choisie. Tel un entraîneur, pour le coach comportemental, il s’agit de transformer les comportements limitants, récurrents ou inefficaces. Comme pour un sport, cela passe par l’apprentissage et la répétition.

· Systémique : Il s’agit d’accompagner le client pour aligner ses buts et ses perspectives sur ceux de l’organisation. Ici, le coaching impacte les interactions entre le coaché, les acteurs importants dans le système organisationnel. Tel un analyste de système, pour le coach systémicien, il s’agit de transformer les modes d’interaction au sein du groupe. Il s’agit de faire évoluer les modes de communication et de faire émerger des ressources inconscientes inexplorées au service du système auquel appartient le coaché. Le coaché change, le système auquel il appartient également. L’organisation retrouve sa santé.

· Maïeutique : Il s’agit d’accompagner le client pour qu’il puisse redonner du sens à ses actions. Il peut par exemple comprendre comment lui-même et d’autres expérimentent leurs rôles au sein du groupe. Tel un ethnographe, le coach va travailler sur les récits des clients. En analysant et en transformant la manière de se raconter, progressivement, le client peut se réapproprier son identité et définir le sens qu’il souhaite donner à sa vie.

Ce modèle possède des principes clés. Il s’agit d’une méthodologie alliant phénoménologie (c’est-à-dire de faire avec tout ce qui est disponible dans l’instant) et constructivisme (c’est-à-dire en utilisant une approche objective, actions, réalisation) pour accompagner en coaching individuel et d’équipes.

Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous recommandons de participer aux prochaines soirées portes ouvertes de l’école de coaching et d’hypnose IICH. Nous répondrons à vos questions avec soin.

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