Pourquoi j’ai décidé de construire une fusée, de recruter des astronautes, un personnel au sol et de partir explorer les planètes de l’hyper-croissance ? #1
En parcourant ces lignes, vous comprendrez ô combien cette métaphore reflète l’état d’esprit #iichpower !
Peux-tu nous parler de ton parcours ? Et pourquoi avoir choisi l’humain ?
J’ai commencé mon parcours professionnel dans l’ingénierie. J’ai validé un diplôme d’ingénieur au sein de la célèbre École Centrale de Marseille (avec une option mécanique, mais aussi baby-foot, rock et basketball). Puis, j’ai rapidement souhaité compléter mes compétences techniques par une approche plus relationnelle, managériale et humaine. Ainsi, j’ai validé un diplôme en management à l’IAE d’Aix en Provence.
Je souris car à l’époque, je mettais déjà mes compétences managériales au service de mes groupes de rock-metal : Korrigan (avec Yann, l’homme du feu de l’IICH) puis Hedawn. Nous avions fondé une association Génération Rock qui organisait des festivals à Marseille. Pour dire vrai, je crois que l’esprit entrepreneurial était déjà présent. 🙃
J’ai exercé pendant 8 ans au sein d’ArcelorMittal, en tant qu’ingénieur fiabilité mécanique, puis amélioration continue, chef de chantier de maintenance et travaux neufs et expert technique. Je garde de très bon souvenir de ces années.
J’ai commencé ma carrière au service Formation des Ressources Humaines de Fos-sur-mer. L’enjeu était de capitaliser l’expérience des anciens, la sagesse technique. Au-delà des machines (gros jouets), j’ai beaucoup aimé cette période passionnante marquée par la transmission. J’ai toujours été impressionné par la capacité de l’humain à manier la technique pour produire l’acier. Le processus industriel est impressionnant. Je n’ai jamais trouvé de mots pour exprimer les ressentis si particuliers que l’on peut vivre en poste au pied des hauts fourneaux ou convertisseurs de l’aciérie. Sincèrement, on se sent à la fois humble et fasciné. Et, en tant qu’ingénieur passionné d’humain, il y avait de quoi faire. Aussi, les coulées de fontes et d’acier ont rythmé les débuts de ma carrière.
Avec du recul, j’ai eu beaucoup de chance d’avoir des managers compréhensifs qui avaient su détecter mon tempérament et mon style de leadership. Comme l’exprimait Michel, l’un de mes mentors techniques : « Tes chefs ont vite compris que s’ils ne te laissaient pas te développer à l’international, tu ne resterais pas bien longtemps chez nous ». C’est probablement vrai. Au-delà de l’humain, l’un de mes drivers est l’apprentissage. Aussi, tous les deux ans, j’ai eu la chance de vivre de nouveaux challenges, parsemés de missions à l’étranger en Europe, États-Unis, Japon et Brésil… 🤩
À cette époque, je travaillais déjà sur moi, engagé dans une psychanalyse d’orientation Lacanienne. Pendant plus de 5 ans, j’ai eu l’occasion de m’allonger sur le divan à raison de 2 fois par semaines. Même si cette approche peut paraître aujourd’hui désuète vis-à-vis de notre besoin d’immédiateté, je suis vraiment reconnaissant d’avoir pu m’accorder ce temps et de réaliser ce parcours pour mieux me connaître, mes désirs, mes résistances, mes vulnérabilités. C’est une vraie force pour mieux comprendre l’autre et se connecter à l’altérité.
Puis, en 2006, j’ai lu pour la première fois un livre qui a bouleversé mon approche de la vie. Il s’agit de « Plaidoyer pour le bonheur » de Matthieu Ricard. Je découvris une philosophie de vie résolument tournée vers l’autre et résonnant vraiment avec mes aspirations profondes. À cette époque, je bloquais tous mes congés pour m’investir côté Népal.
Après un premier voyage initiatique, avec des amis népalais, nous avons créé l’Association Népal pour laquelle j’ai œuvré pendant plus de 15 ans. Ce fut une aventure humaine incroyable. Sur la base de l’altruisme, nous avons construit des écoles, déployé des programmes de formations techniques, mené des ateliers orientés permaculture avec l’aide de l’association Kokopelli. Nous avons réalisé des programmes de parrainage pour faciliter l’accès à l’éducation. Et, après le séisme de 2015, nous avons contribué à l’aide d’urgence auprès de 170 familles de la vallée de Nuwakot. Après 2015, les activités de l’association Népal se sont ralenties. Au cours de ces années d’engagement, j’ai compris que l’approche ONG avait tendance à créer des mécanismes de dépendance avec les populations locales. Aussi, nos projets évoluaient par à-coups. En 2016, j’ai décidé de contribuer au développement des communautés népalaises, mais d’une manière différente par le biais de l’entrepreneuriat social.
Avec ArcelorMittal, j’ai eu l’opportunité de vivre une expatriation au Brésil pendant près de 3 ans. Ce fut une expérience humaine impactante. J’ai beaucoup aimé la culture brésilienne. Elle possède une immense richesse. Aussi, en vivant en local, j’ai vraiment su m’imprégner de l’approche du peuple brésilien et de sa culture d’ouverture et de résilience. Après 3 ans, je m’ennuyais au sein de l’industrie. J’avais la sensation d’avoir fait le tour de mon métier. Aussi, un vrai choix s’imposait à moi : poursuivre ma carrière dans un autre pays en tant que chef de filiale ou responsable de chantier, ou prendre un temps pour suivre mon intuition, et aller vraiment vers ce qui résonnait en moi depuis toujours : l’humain 🤔
En amont de mon expatriation, après avoir abordé les enjeux du transfert en thérapie, les derniers mots de ma psychanalyste résonnaient encore « Et bien, j’espère qu’à votre retour, je retrouverai un confrère analyste ». Ainsi, au Brésil, j’ai commencé à étudier, puis, chemin faisant, j’ai pu découvrir qu’il existait d’autres approches de la psychothérapie. J’ai alors commencé à étudier le coaching qui était une approche qui me correspondait mieux d’un point de vue professionnel. En effet, le coaching avait l’avantage de relier mes expériences en entreprise et mes envies profondes d’aller vers l’accompagnement de l’humain, tout en étant dans une approche orientée vers la temporalité de l’action.
En 2009, j’étais dans une favela au Brésil. J’y passais une grande partie de mon temps car un grand nombre d’amis appartenaient à cette communauté. J’adorais la simplicité des gens. Là-bas, j’y ai appris l’humilité et ô combien l’humain peut être résilient face à l’adversité. Je me rappelle d’un enfant Beto qui souffrait d’une tumeur. Sa famille savait qu’il ne vivrait probablement pas longtemps. Et pourtant Beto riait ainsi que sa famille. Pour moi, ces relations authentiques furent un déclencheur fort pour accélérer les orientations vers le présent et le sens.
Je souhaitais développer une activité qui me permettrait de servir des valeurs humaines fortes en utilisant mes talents pour contribuer au mieux envers les personnes que j’aurai la chance de rencontrer. Très rapidement, en débutant mon activité de coach, j’ai pu relier mes passions : l’accompagnement, l’humanitaire et l’humain. Aussi, au début, j’emmenais des clients au Népal pour parcourir un processus de life coaching, découvrir une autre approche plus authentique de la vie, et contribuer aux activités sociales de l’association. Pendant plus de deux ans, j’ai partagé ma vie entre la France, le Brésil et le Népal. C’était une période intense.
Aujourd’hui, même si nos fondations sont solides, à Lyon, avec une belle reconnaissance nationale : je garde l’esprit nomade 😊
Pourquoi avoir créé l’IICH ? Qu’est-ce que l’IICH pour toi ?
Je crois que c’est Confucius qui disait « choisis un travail que tu aimes et tu n’auras plus jamais à travailler un jour de ta vie ».
Aussi, pour répondre à la question : l’IICH est un life style ! (Style de vie) qui me permet de donner du sens chaque jour. C’est la manière que j’ai trouvé aujourd’hui pour impacter et contribuer à un monde plus conscient, plus responsable et positif. Mes amis proches me qualifient de « plus jeune retraité » en se référant aux retraites contemplatives himalayennes que j’effectue fréquemment (hors covid). En termes de travail sur soi et d’éthique, j’aurai pu aussi choisir de devenir moine bouddhiste, mais, selon des amis, probablement que j’aurai créé une révolution entrepreneuriale au sein des monastères. Ils ont probablement raison ! (Rires)
L’IICH me permet de satisfaire ma soif d’apprentissage et d’explorer différentes facettes : coach, thérapeute, formateur, conférencier, auteur, entrepreneur, bizdev, chef de projet… Cette exploration a donné naissance à l’Assessment HOVTA ® qui permet de révéler les valeurs et talents en entreprise pour allier performance, épanouissement et sens. L’idée était de dépasser la logique de compétences pour permettre de recruter et de développer les talents sur la durée. Aussi, l’assessment a été pensé pour compléter d’autres typologies d’assessments plus classiques tels que le MBTI, le DISC ou encore l’ennéagramme. Aussi, il est maintenant possible d’allier motivation et préférences comportementales.
En 2013, j’ai décidé de consolider mon activité en France, et de fonder l’IICH. C’était une évidence et le reflet de mon chemin intérieur. Je me rappelle avoir choisi ce nom en étant assis en haut d’une favela à Rio de Janeiro où j’intervenais en coaching. Chaque lettre était pensée : Institut car nous favoriserions la transmission des savoirs, International car nous valoriserions la richesse interculturelle, Coaching car il s’agissait du socle de nos activités, tout en ayant une approche plus vaste de l’accompagnement, et Humaniste car nous aurions l’ambition de mettre l’humain au cœur des entreprises que nous accompagnerions. Comme Montaigne, nous croyons à la « capacité infinie de métamorphose de l’Homme » et à sa dignité.
Au fil des années, en avançant sur mon chemin de coach et de thérapeute, de plus en plus de clients et confrères me disaient que mon approche de l’accompagnement était atypique et innovante, elle alliait impact et profondeur. Aussi, nous avons développé la méthode de Coaching Humaniste ® qui permet d’allier performance, épanouissement et sens. Dans nos formations, les étudiants peuvent notamment vivre l’expérience des constellations systémiques.
🎓 Aujourd’hui, nous sommes une école de coaching qui forme au Coaching Humaniste ® (coach praticien + coach confirmé) avec un programme de formation accrédité ACSTH par l’International Coaching Federation pour un volume de 247 heures. Notre programme de formation de praticien HOVTA ® est quant à lui reconnu par l’ICF pour 35 CCE dans le cas d’une renouvellement de certification ACC, PCC, MCC.
Nous avons choisi l’ICF car nous nous reconnaissons dans leurs valeurs, dans le code de déontologie, et le référentiel des 8 compétences du coach. La fédération possède une dimension internationale. L’esprit « à l’américaine » a tendance à créer de l’émulation au sein des écosystème, à valoriser l’innovation, l’échange. La communauté ICF est très active. De plus, les processus sont très réactifs ; ce qui est assez rare dans une fédération fortement basée sur le volontariat. Ce niveau de professionnalisme et d’engagement est important pour nous. Aussi, c’est pour l’ensemble de ces raisons que nous avons choisis de nous adosser à l’ICF.
Par ailleurs, notre école d’hypnose forme aux 3 types d’hypnose : l’hypnose classique, l’hypnose ericksonienne et l’hypnose conversationnelle. Aussi, nous formons à l’hypnothérapie en intégrant les différents types d’hypnose, mais surtout en enseignant l’art de la thérapie brève stratégique en ayant une orientation relationnelle. Aussi, la puissance de notre formation réside dans le fait d’acquérir progressivement les fondamentaux de l’accompagnement, puis la maîtrise de l’hypnose ericksonienne et conversationnelle, puis celle de la thérapie brève stratégique (avec ses 5 grandes approches : utilisationnelle, paradoxale, recadrage, provocatrice et ordalique), et enfin la dimension relationnelle (avec les enjeux de la relation, les bases de psychopathologie et la phénoménologie). Notre approche intégrative et humaniste permet de s’adapter aux besoins des patients en alliant profondeur et efficacité.
Il existe un grand nombre d’école de coaching et d’hypnose. En créant l’école IICH, pour moi, il s ‘agissait de nous engager à former des coachs et des hypnothérapeutes avec un haut niveau de compétences, tout en favorisant le processus de développement personnel avancé. Ainsi, pour garantir la qualité et la profondeur de nos enseignements, nous avons décidé volontairement de limiter la taille des promotions à 12 stagiaires. De plus, en amont de chaque inscription, nous réalisons deux entretiens : l’un pour valider l’adéquation du projet professionnel avec la formation, l’autre avec l’une de nos psychologues Elisa Vernet et Sylviane Noël, pour valider la capacité à travailler sur soi, en groupe et apprendre en format intensif. Après avoir validé les entretiens, alors, nous envoyons une convention de formation pour acter l’inscription.
Pour nous, être accompagnant est un métier exigeant. Nos formateurs exercent en tant que coach ou thérapeutes. Aussi, ils sont au plus proche des réalités de terrain. De plus, ils sont toujours engagés dans un parcours en psychothérapie et sont supervisés dans leur pratique professionnelle. Nous formons des étudiants qui auront cet engagement métier. Ils connaissent notamment leurs forces, mais aussi leurs vulnérabilités. Ils connaissent leurs limites et savent faire appels à d’autres professionnels de santé. Ainsi, durant nos formations, nous valorisons le travail sur soi, la co-vision, et la supervision pour être au clair avec ses propres modes de fonctionnement et servir au mieux les clients.
Indirectement, j’ai pu observer que le processus de formation permettait d’identifier des talents chez nos étudiants. Aussi, certains d’entre eux sont devenus partenaires et ont intégré la team IICH. Avec le recul, au-delà des compétences, cette validation se fait essentiellement sur les valeurs, les savoir-être, l’engagement et le travail sur soi.
Au fil des années d’entrepreneuriat, et de travail intérieur, j’ai pu constater que les évolutions de l’IICH étaient aussi le résultat de mon évolution personnelle. À chaque fois que mes modes relationnels changeaient, l’entreprise se développait différemment en affinant encore un peu plus sa trajectoire. J’ai pu confirmer cette intuition en développant l’approche des constellations systémiques qui permet de saisir l’impact de l’inconscient collectif dans les organisations. Ainsi, l’entrepreneuriat a toujours été pour moi un reflet du monde intérieur, que cela soit à titre individuel, mais aussi collectif. Cette perception systémique nous permet d’impacter de manière plus profonde et durable les organisations que nous accompagnons.
Aujourd’hui, nous valorisons fortement le développement personnel au sein de l’équipe IICH. Il est important que mes co-équipiers aient cette capacité d’analyse, de recul, de remise en question pour que l’organisation puisse performer, mais aussi que chacun puisse donner du sens en s’épanouissant sur la durée. Une organisation grandit comme un organisme vivant. Aussi, chacune des phases de développement est un appel à se connecter à l’essentiel et à répondre aux défis que nous propose la vie (professionnelle et personnelle).
Personnellement, je suis attentif aux personnes que j’ai la chance de rencontrer chaque jour. Aussi, je prends soin de mes collaborateurs, nos étudiants, nos clients, fournisseurs et collaborations, pour favoriser l’empowerment par la relation.
Alors en bref, à titre personnel et professionnel, l’IICH est un moyen de poursuivre cette quête de sagesse, et me permet d’allier passion, stimulation, relations humaines, impact, apprendre et transmettre. Aussi, de manière congruente, chaque jour, nous tentons d’impacter nos clients en leur permettant d’allier performance, épanouissement et sens.
Nous sommes de passage sur cette jolie planète. Aussi, la connexion, le partage, l’apprentissage et la transmission sont essentielles, n’est-ce pas ? 😊