Je ressens le besoin et l’envie d’écrire cet article sur le métier de coach qui me passionne et m’anime au quotidien. En effet, récemment, j’ai pu entendre dans différents environnements professionnels et personnels, des confusions vis-à-vis de ce terme encore galvaudé : coaching.
Le mot coaching est associé aujourd’hui à quantité d’autres disciplines : coach nutrition, coach sportif, coach «grande marque», coach minceur, coach coiffure, coach mobile, etc. Les publicités des grandes marques vont dans le sens de cette confusion.
En français, le mot coaching serait traduit par « accompagnement ». Aussi, nous pouvons imaginer déjà l’amplitude des interprétations possibles.
J’espère sincèrement que cet article pourra favoriser la compréhension, ainsi que la valorisation de ce métier hors du commun et ainsi abonder dans le sens des actions importantes déployées durant les dernières années par les fédérations pour la professionnalisation du métier de coach.
Le coaching : un métier passion
Le coaching est un nouveau métier. En effet, je ne pense pas que les enfants nés dans les années 1970-1980 pensaient déjà être coach. Les enfants rêvent souvent d’être pilote, pompier, infirmière, acteur, danseuse, chanteur, médecin, champion de judo, cascadeur, etc. Puis, à l’adolescence, lors du choix des études, cette orientation professionnelle s’affine.
Il y a plusieurs années, alors que nous ouvrions l’École de Coaching Humaniste, une enfant de 8 ans m’a demandé : « Qu’est ce que tu fais comme métier ? » J’ai répondu : « Je suis coach ».
Elle m’a dit « c’est quoi ? »
J’ai du lui expliquer avec des mots simples.
« Comme toi, je pose beaucoup de questions. Mais, je pose des questions particulières pour que la personne avec qui je discute puisse vivre ses rêves d’enfant ou d’adulte »
Elle s’est exclamée : « Wow ! On doit bien s’amuser ! Je veux faire ça aussi ! Je peux travailler avec toi ? »
Plusieurs années plus tard, adolescente, ma nièce décide de faire son stage de 3ème au sein de l’IICH !
Les lignes et contours du métier ont tout d’abord été esquissés par les coachs d’équipes de football américain. Depuis, le métier a bien évolué car un coach n’est pas un entraîneur, ni un thérapeute, ni un mentor, ni un formateur. Il n’est pas dans une posture d’expert, ni de conseil.
Sous un angle de psychologie classique, le coaching est une approche innovante car elle est centrée sur l’atteinte d’objectifs et résolument orientée vers l’apprentissage par l’action. Bien que le savoir et la connaissance soient importants, c’est souvent le savoir faire qui compte véritablement dans la relation de coaching ; c’est-à-dire la pratique. Elle peut devenir un art de percevoir et de transformer en faisant avec ce qui est présent durant la séance. On peut retrouver cette approche dans la thérapie stratégique avec la différence fondamentale que dans le coaching le coach n’influence pas son client. Il reste neutre. Il ne propose pas de solutions. L’émergence de solutions vient du coaché.
Qu’est-ce qui est commun au métier de coach : coach sportif, coach de vie, coach en développement personnel, coach d’entreprise…?
La relation de coaching est un espace privilégié pour grandir en conscience !
La posture coach : une posture atypique
Un coach s’adapte au cadre de référence (son cadre de perception) de son interlocuteur pour lui en faire percevoir les limites vis à vis de l’atteinte d’un objectif.
Ainsi, la posture du coach va être essentiellement centrée sur deux thèmes :
- Comment la personne se définit dans son identité
- Comment fonctionnent ses modes de pensées (valeurs, croyances, schémas, émotions, représentations etc…)
Le coach va questionner de manière neutre voire « candide », le cadre de référence du client. Il s’agit donc aussi pour lui de savoir quand et quelle question poser. Lorsque celle-ci suscite un changement de perception, on parle de question puissante. Elle offre alors l’opportunité de changer le cadre. C’est un « breaktrough » ou percée innovante. Le coaché perçoit les évènements différemment. Il apprend différemment. Il s’engage dans la vie de manière active par des actions issues de ces nouveaux apprentissages. Il atteint ainsi ses résultats et objectifs.
Ainsi, l’objectif principal de l’approche de coaching pourrait être de permettre au coaché de découvrir de nouvelles perceptions, favorisant l’émergence de nouvelles options pour accélérer son développement.
La posture coach, c’est notamment faire preuve de neutralité bienveillante, créer un cadre privilégié favorisant l’autonomie et la responsabilité du client. C’est aussi adopter une attitude orientée vers l’action et la découverte de nouvelles options
Le coach travaille sur :
- L’objectif : Il existe plusieurs manière de formaliser un objectif. Un « outil » très connu peut-être par exemple être le SMART : c’est-à-dire vérifier que l’objectif est Spécifique, Mesurable, Ambitieux, Réaliste, Temporel. La définition de l’objectif est une phase fondamentale dans le processus de coaching. Souvent, il peut y avoir des objectifs masqués ainsi que des gains secondaires. Le coach analyse avec le coaché l’impact de l’atteinte de l’objectif sur l’environnement du coaché. On parle d’objectif écologique. Il est essentiel que l’objectif du coaching soit sous-tendu par des valeurs importantes pour le coaché. Ainsi, le cheminement vers l’objectif et son atteinte sont motivantes et apportent du mieux-être dans sa vie.
- Les perceptions : Le coach écoute en profondeur. Il identifie le cadre de référence du coaché, ses préférences cognitives, ses filtres, ses croyances sur le monde (fortifiantes et limitantes), ses interprétations… Le processus va permettre au coaché de transformer ses perceptions pour obtenir des résultats différents dans sa vie professionnelle ou personnelle. Ces apprentissages servent l’objectif défini en séance.
- Les comportements : Le processus de coaching est orienté vers le futur et vers l’action. Le coach fait avec ce qui est présent. Il facilite l’émergence de nouveaux comportements plus efficients. Les changements de perception affectent les actions du coaché. Il développe au fil des séances des actions et réapprend. Il change son cadre de référence. Il développe de nouvelles capacités et de nouvelles attitudes.
- Les émotions : Comme disait C.G Jung « Il n’y a pas de changement sans émotion » Nous avons souvent tendance à confondre Déclencheur – Emotion – Action alors que, bien que rapides, ces processus sont dissociés. Une émotion est en quelque sorte un messager, un indicateur d’une perception (interne ou externe). Alors, souvent de manière inconsciente, nous déclenchons une réaction automatique. Le coaching va permettre de transformer ces cycles en conscience. Les émotions deviennent des passerelles favorisant le changement. C’est le combustible du moteur intérieur. Le coach est particulièrement attentif aux émotions que vit le coach en séance. Elles peuvent par exemple exprimer des besoins cachés, des réactions à des perceptions, des prises de consciences, une libération, des possibles,… Il investigue ces émotions dans la relation afin que le coaché puisse s’autoriser à changer.
- La relation : On parle d’alliance coach/coaché. Le coach met en œuvre ses compétences pour accompagner le coaché dans le développement de ses ressources et dans le cheminement vers sont objectif. Ce qui se passe dans la relation coach/coaché peut également servir de levier de conscience pour permettre au coaché de comprendre les enjeux psychologiques de ses modes relationnels. Elle offre une possibilité au coaché d’entrer en relation de manière différente et plus consciente avec son environnement.
- Le système : Le coach développe une vision systémique du client dans son environnement. Les questions circulaires ou systémiques permettent de cerner les différents enjeux, modes de fonctionnements mais aussi de mesurer l’impact des actions de changement. Ainsi, en facilitant la transformation intérieure du coaché, le coaché transforme ses modes de fonctionnements. Le coaché transforme de manière indirecte ses relations interpersonnelles et impacte son environnement.
Les 4 grands courants de coaching :
Il existe 4 courants principaux de coaching :
- Modèle clinique : Accompagner le client à changer les perceptions qu’il a de lui-même ainsi que sa personnalité. Ce modèle focalise sur la structure de la personnalité du client.
- Modèle comportemental : Accompagner le client à changer certains domaines problématiques de comportements. Ce modèle focalise sur les comportements inefficaces récurrents.
- Modèle systémique : Accompagner le client à aligner ses buts et perspectives sur ceux de l’organisation. Ce modèle focalise sur les fonctionnements inefficaces voire toxiques, et les modes de interactions.
- Modèle de la construction sociale : Accompagner le client à comprendre comment lui-même et d’autres expérimentent leurs rôles. Ce modèle focalise sur le récit des clients.
L’approche du coaching humaniste intègre les 4 grands courants de pensée en coaching. Le Coaching Humaniste favorise la performance, l’épanouissement et le sens. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette approche singulière et innovante du coaching humaniste, nous vous invitons à lire le livre « Recruter, manager et coacher par les valeurs et le sens »
Les compétences du coach professionnel
Le coach est capable de créer le cadre du processus : contrat, limites, modes de fonctionnement, confidentialité, cadre de la relation… Il respecte l’éthique et le code de déontologie du métier de coach.
Il sait créer un espace sécurisant où le coaché peut s’autoriser à dire et à changer. Il adopte une posture de neutralité bienveillante favorisant l’alliance mais aussi l’autonomie du coaché. Il sait collecter l’information et synthétiser. Il fait preuve d’une vision à la fois systémique et détaillée. Il maitrise l’art de la communication du changement sur ses trois registres : verbal, paraverbal, non verbal. Il fait attention aux subtilités linguistiques. Il manie aisément les techniques de communication que sont l’écoute active, la reformulation, les silences, et les questions puissantes. Il sait basculer dans ses postures. Il sait observer ce qui se joue dans la relation. Il favorise le changement de perceptions et l’apprentissage par l’action.
Voici par exemple le référentiel des 11 compétences de l’international Coach Federation : 11 compétences ICF
Le coaching est un processus
Le plus souvent, le processus de coaching intègre ces phases :
- Analyse de la demande du client : est-ce du coaching, du conseil, de la formation, ou de l’expertise ?
- Définition du cadre du coaching
- Formalisation des objectifs
- Des séances : questions, contenus, apprentissages, outils, plan d’actions, suivi des indicateurs…
- Vérification de l’atteinte des objectifs
- Bilan avec les parties : coaché, contractant
- Une ouverture vers l’avenir
Le coach certifié exerçant à titre professionnel
Le coach professionnel respecte plusieurs critères :
- Possède une solide formation théorique et pratique
- Maîtrise les fondamentaux du coaching
- Utilise des postures, des outils, des techniques
- Développe des compétences de savoir-être et savoir-faire
- Possède des heures de vols
- Respecte une hygiène du coach
- Respecte une éthique et un code de déontologie
- A vu ses compétences validées par un organisme neutre : examen écrit et pratique
- Réalise une mise à jour fréquente de ses compétences (formations, séminaires etc…)
- Est supervisé
- Peut suivre des séances de mentoring
Comment devenir coach (certifications, les titres RNCP…) ?
Voici plusieurs conseils, et écueils à éviter concernant le choix de votre formation. En effet, il existe plusieurs type de formations en coaching :
- Écoles formation dites « maison » : L’école gagne en notoriété par le volume des élèves formés. Elle est ainsi « reconnue ». Aussi, nous voyons très rapidement les écueils d’une formation auto-validante. Les élèves sont en quelque sorte pris dans un double lien. Il s’agit de faire attention au symptôme de « toute puissance » des dirigeants.
Conseils : Vérifiez l’approche des formateurs, leur posture, leur parcours, leurs certifications, leur cadre de référence métier. Prenez le temps d’un rendez-vous ou un échange téléphonique avec le responsable pédagogique avant de vous positionner. Interrogez-vous si l’approche de l’école correspond à vos valeurs. Parlez-lui également de votre projet. Posez des questions.
- Les associations de loi 1901 : Il s’agit d’un écueil très important. Ces associations jouent sur la confusion des débutants. Attention, il existe des associations de loi 1901 (création facile) avec des titres rappelant ceux des fédérations mais qui demeurent des façades. Ces associations donnent l’illusion d’une notoriété. Elles ne sont pas rattachées directement à une école. Cependant, souvent, on s’aperçoit que les fondateurs sont les directeurs d’école ou que le bureau ne change pas au fil des années. Les confirmés pourront percevoir ces écueils de manipulation. Cependant, les débutants pourraient tomber dans ce piège. Aussi, nous invitons les étudiants à vérifier que l’affiliation est neutre et dotée d’un cadre de référence.
Conseils : Vérifiez l’origine de la fédération d’affiliation proposée. Posez des questions. Choisissez en conscience !
- Les écoles de coaching ayant déposé un titre RNCP
L’avantage de ces formations est d’avoir construit un référentiel de compétence pour l’obtention d’un titre reconnu par l’état. En suivant ce type de formation, vous aurez généralement un titre de niveau licence ou master selon l’école. Ces formations éligibles au CPF car elles délivrent un diplôme reconnu par l’état.
Conseils : Si vous souhaitez un diplôme ou un financement CPF alors foncez vers ce type d’école. Cependant, si votre enjeu véritable est la qualité et la singularité d’une approche du coaching, alors prenez un temps de recul. Avant de vous engager vers une école délivrant un titre RNCP, vérifiez en amont les objectifs de votre projet. Par exemple, avez-vous vraiment besoin d’une reconnaissance de l’état ou d’un diplôme ? Le financement est-il vraiment important ? En effet, parfois, vous pouvez accéder à une formation délivrant un titre mais n’ayant pas forcément l’âme du coaching ou une spécificité dans son approche. À la différence des certifications des fédérations qui, de par leur expertise, sont au plus proches de la réalité du terrain du métier de coach, parfois, pour répondre aux exigences du cadre du titre, ces écoles peuvent avoir des contenus plus éloignées. L’accès au titre de coach professionnel est un atout commercial pour les écoles. Aussi, les promotions peuvent être constituées d’un grand nombre d’étudiants. Généralement, dans cette perspective diplomante, les candidats n’ayant pas un niveau à minima de type Bac + 2 ne peuvent y accéder hormis en réalisant une VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) au préalable. Prenez rendez-vous avec les dirigeants de l’école et interrogez-les sur les modalités pédagogiques et consultez des anciens étudiants. Pesez le pour et le contre, et suivez votre intuition pour le choix de la formation. Votre pratique de coaching peut aussi être reconnue par le biais des certifications proposées par les fédérations de coaching. Ces certifications reflètent un engagement sur la durée dans le métier de coaching.
- Les Fédérations de coaching :
Il existe aujourd’hui 3 grandes fédérations actives au niveau national et international :
– International Coach Federation – ICF
– Association Européenne de Coaching – AEC EMCC
– Société Française de Coaching – SFC
Ces trois fédérations sont vivantes. En ce sens, elles sont très dynamiques et actives. Elles favorisent la valorisation du métier mais aussi l’évolution et l’hygiène du coach (articles, formations, spécialisations, conférences, ateliers, mises à jours, réflexions, partages de pratique, supervision…). Bien qu’il existe des fonctionnements de réseaux comme dans tout système, ces fédérations ne sont pas consanguines dans leurs modes de fonctionnement. Aussi, il est très peut probable d’imaginer l’un de ses membres s’auto proclamant. Le volume de ses membres est conséquent. Il existe des élections des représentants. Ces fédérations portent une mission, une vision et des objectifs concrets pour la valorisation et le support du métier de coach. Elles possèdent un référentiel de compétences et un système de validation des certifications sérieux et poussé.
Pour chaque fédération, il existe plusieurs niveaux de certifications. Par exemple, pour l’ICF, ces niveaux de certifications (ACC, PCC, MCC) correspondent graduellement à un volume d’heures de formations, des heures de pratiques répertoriées, la passation d’un examen théorique et pratique en lien avec le référentiel de compétence, une supervision ou un mentoring et l’adhésion à une charte éthique et un code de déontologie.
Attention : Être adhérent ou affilié ne signifie pas être certifié. Adhérer à une fédération, c’est soutenir cette fédération et souhaiter être informé. Cependant, adhérer ne signifie en aucun cas un niveau de compétence métier. C’est la certification qui joue ce rôle.
Si vous visez une reconnaissance internationale, alors il est important de vous orienter vers un programme accrédité par l’une des trois grandes fédérations de coaching (ICF, EMCC ou SFCoach). À l’IICH, nous avons choisi de nous engager dans le référentiel de l’International Coaching Federation ; il s’agit de celui de la fédération ICF qui impose notamment une mise à jour des compétences de coach tous les 3 ans, ainsi que la supervision. Aussi, pour choisir une formation en coaching, il est important que le programme d’une école de coaching soit accrédité par l’une des grandes fédérations de coaching.
La formation de Coaching Humaniste de l’IICH est accréditée ACSTH par l’International Coaching Federation pour un volume de 247 heures (soit 217 heures synchrones et 30 heures asynchrones).
De plus, la formation de praticien HOVTA permet de recevoir 35 CCE (Continuing Coaching Education) dans le cadre d’un renouvellement de certification de type ACC, PCC ou MCC. Nous proposons également des programmes de mentoring et de supervision en format individuel et collectif en lien avec les 8 compétences de l’ICF.
Pour être en accord avec la réforme de la formation appliquée en 2021, en tant qu’organisme de formation, l’IICH s’est engagé dans une démarche de certification Assurance Qualité : depuis le 04 décembre 2020, nous sommes un organisme de formation certifié Qualiopi pour nos actions de formation. L’ensemble de nos processus de formation répondent aux exigences qualité du référentiel. Nos formations sont notamment éligibles pour un financement par votre OPCO.
À l’Institut International de Coaching Humaniste (IICH), nous avons décidé de former nos étudiants sur un format humaniste :
- Accompagnement personnalisé
- Processus de connaissance de soi
- Des formateurs passionnés et en excercice du métier de coach
- Promotions de petite taille (10 à 12 étudiants) pour garantir un accompagnement sur mesure et de qualité
- 4 courants de coaching
- 2 approches du coaching : constructiviste et phénoménologique
- Valoriser la pratique
- Du feedback à 360° durant toute la formation
- Un engagement solidaire à coacher les entrepreneurs de l’association SINGA Lyon
- Une formation en 2 étapes (praticien puis confirmé) basée sur le référentiel de compétence ICF,
- Certification interne (pouvant recaler l’étudiant avec des rattrapages et pistes de progrès), puis l’orientation et la préparation à la certification ICF : ce processus est impartial !
Nous recommandons les écoles favorisant cette approche impartiale. C’est-à-dire quand l’école n’est pas juge et parti, mais où l’étudiant doit prendre le temps de digérer les connaissances, les mettre en pratique ; et être validé par une fédération de référence neutre.
Par ailleurs, nos formations valorisent le travail sur soi. Ainsi, nous invitons chacun de nos étudiants à réaliser un travail personnel en psychothérapie afin d’éviter d’amener ses propres mécanismes inconscients dans la relation d’accompagnement. Chaque inscription est précédée de deux entretiens : l’un pour valider l’adéquation du projet du candidat avec la formation de coaching ; l’autre avec l’un de nos psychologues pour valider la capacité à travailler sur soi, en groupe et apprendre au format intensif.
J’espère que cet article aura atteint son objectif en terme de clarification de ce qu’est être coach. J’espère que cet article vous aura donné l’envie d’en savoir plus sur ce métier exigeant et passionnant. Et, j’espère que nous aurons l’occasion de nous rencontrer lors des prochaines conférences, ateliers et formations IICH et dans les meetings des acteurs métier que sont les fédérations. Live with passion ! 🔥
Si notre philosophie et de l’approche du Coaching Humaniste vous attire, alors vous pouvez participer à la prochaine soirée portes ouvertes de présentation de l’école de coaching et d’hypnose. Prenons rendez-vous pour étudier votre projet de formation.
Voici les questions les plus fréquentes sur le coaching et la formation des coachs
Coaching et développement personnel
Comment devenir coach en développement personnel ?
Cette question revient souvent lors des soirées portes ouvertes que nous organisons pour présenter nos cursus de formation en coaching et en hypnose. Le coach se décline en 3 activités : le coaching individuel, le coaching d’équipe et le coaching d’organisation. Le coaching en développement personnel n’a pas vraiment de sens. En effet, le développement personnel opère dans chacun des types de coaching. Aussi, il est important de s’interroger si vous souhaitez accompagner des clients en coaching ou en thérapie. Alors, vous pourrez plus facilement choisir le cursus de formation en coaching ou de formation en hypnose le plus adapté pour le type d’accompagnement visé. Le coaching de vie ou life coaching est un coaching individuel qui aborde la dimension personnelle et professionnelle du client. Aussi, il est fréquent que des questionnements reliés aux objectifs du coaching puissent toucher des thématiques de développement personnel, tels que la confiance en soi, les relations interpersonnelles, ou encore la gestion du stress et des émotions.
Salaire d’un coach
Quel est le salaire d’un coach ?
Cette question dépend du cadre d’exercice du coaching et surtout de l’esprit entrepreneurial du coach.
Il existe différent mode d’exercice du coaching : en profession libérale, en cabinet de coaching, en entreprise en tant que coach interne ou manager coach.
Ainsi, selon les structures et les fonctions, qu’il soit coach interne ou manager coach, le coach peut recevoir un salaire important car il englobe sa fonction de coach qui est complétée par son expertise pour le poste qu’il occupe (DRH, Dirigeant, Directeur commercial, Responsable marketing, chargé de mission RH, manager).
- Les coach libéraux : Les coachs exerçant en libéral proposent souvent plusieurs activités connexes pour proposer une offre complète d’accompagnement couvrant l’ensemble des besoins de leurs clients. Par exemple, une activité de coaching est souvent complétée par des activités de formation, de bilan de compétences, de recrutement, ou encore la psychothérapie. L’avantage est de renforcer la visibilité et la réputation du coach. Bien souvent, un client satisfait peut commencer par la contractualisation une prestation telle qu’un coaching dirigeant puis, demander une proposition de formation pour ses équipes.
- Les cabinets de coaching : Le coach peut aussi exercer dans un grand cabinet spécialisé en coaching. Le cabinet est reconnu pour son expertise et alimente ses coachs sur différentes missions pour les clients. Par ailleurs, ces mêmes cabinets de conseils, peuvent aussi faire appel à des coachs indépendants de haut niveau, reconnus par les fédérations, pour leur proposer d’intervenir en sous-traitance pour traiter des situations de coaching avec des forts enjeux pour leurs clients.
- Les managers coach : Les formations de coaching sont ouvertes à d’autres professions (DRH, DAF, managers etc.) qui utilisent la « posture » de coach dans leur pratique managériale. Ces managers coachs peuvent donc exercer leur métier tout en utilisant la posture et les techniques du coach (Ecoute, questionnements, reformulation…) pour développer le potentiel de leurs équipes.
- Les coach internes : Dans les grandes entreprises, le coach interne possède une activité à temps plein ou partiel dans lequel il est affecté à différents enjeux de développement de l’organisation. Ainsi, il peut accompagner des managers et des collaborateurs dans un processus de coaching individuel (prise de poste, reconversion, expatriation, développement de hauts potentiels…) ou d’équipe. Le coaching interne possède toutefois des limites car le coach appartient au système au sein duquel il intervient. Ainsi, il est pris dans les mêmes dynamiques organisationnelles. Aussi, il n’est pas rare qu’une entreprise ayant des coachs internes, décide de faire appel à des coachs ou cabinets de coaching externes pour traiter des enjeux forts pour l’entreprise et en ayant une posture systémiquement neutre.
En libéral, la question du salaire n’a pas vraiment de sens. En effet, la perspective de l’entrepreneur est bien souvent différente qui raisonne en termes de chiffre d’affaires, d’investissement, de charges, de résultat et dividende. Aussi, quand nous formons au coaching humaniste, nous développons à la fois les compétences des étudiants dans l’accompagnement, mais aussi celles de l’entrepreneur afin de développer cet état d’esprit spécifique et construire une offre commerciale congruence, cohérente et rentable pour le coach en reconversion. Au-delà de ses compétences au métier de coach, la rétribution finale du coach libéral (dividende ou « salaire de l’entrepreneur ») dépend du déploiement de son activité entrepreneuriale : son esprit entrepreneurial, son énergie, le positionnement de son activité et ses compétences de marketing et de communication, et son approche commerciale.
Voici un ordre d’idée pour la facturation :
- Coaching de vie : La facturation d’une séance de coaching de vie pour un coach débutant : 50 € à 150 € TTC. Généralement, un accompagnement se déploie sur 10 séances. Aussi, un contrat peut rapporter entre 500 € et 1500 € TTC pour le coach débutant selon son positionnement, sa confiance et la région où il exerce. Un coach de vie expérimenté peut facturer entre 300 € et 500 € TTC la séance de coaching. Il peut aussi intégrer différents assessment et outils psychométriques qui enrichissent son offre. Ainsi, un contrat de coaching peut être facturé entre 3000 € et 5500 € TTC. Le Life coach peut aussi proposer des ateliers de coaching pour réduire l’investissement individuel des coachés tout en assurant la rentabilité de son activité.
- Coaching entreprise : Pour une intervention en entreprise, les tarifs sont généralement plus élevés. Pour un coach débutant, une séance de coaching d’une heure est souvent facturée entre 100 et 150 € HT. Pour un coach confirmé, la facturation de la séance de coaching d’une heure peut être comprise entre 250 et 700 € HT. La facturation peut aussi intégrer des outils psychométriques et des tests de personnalité (tels que l’HOVTA, le MBTI, le DISC, l’énéagramme…). Elle peut aussi prendre en compte la préparation, le suivi et les compte rendu de séance. Ainsi, selon la demande du client et selon le contrat de coaching proposé (individuel ou collectif), le tarif proposé pourra varier énormément. Certains coachs peuvent aussi utiliser une approche ROI (Return On Investment) et orientée livrables.
Où se former ?
Où se former au coaching : à Lyon, à Paris ou à Marseille ?
Souvent, les étudiants s’interrogent sur le choix d’une école située sur un grand axe afin de réduire les frais liés aux trajets et aux hébergements. Les étudiants s’inscrivent à l’IICH pour la qualité de la formation et son approche singulière orientée valeurs et sens. Au fil des modules, ils découvrent une ville dynamique et pleine de charme. Pour optimiser leurs investissements, certains étudiants mutualisent leurs réservations pour les hôtels ou les transports et se recommandent les bonnes adresses.
L’avantage de notre formation de coaching à Lyon est de bénéficier d’un accès central par la Gare de la Part Dieu. Aussi, nos étudiants viennent des 4 coins de France pour se former à l’approche du Coaching Humaniste. Certains viennent en avion par l’aéroport Saint Exupéry, puis en Rhône Express. D’autres viennent directement en TGV. L’institut se trouve à 15 minutes à pieds de la gare de la Part Dieu. Aussi, il est accessible en voiture, moto ou en transport en commun, par le métro, ou le bus (arrêt C9 Ferrandière ou arrêt C3 Institut d’Art Contemporain).
Pour les repas du midi, vous pourrez aussi déguster les excellentes pizza du restaurant Zampano, discuter avec les boulangers du moulin gourmand ; à moins que vous préfériez déjeuner indien au Star Tandoori ? 😊
Avez-vous déjà expérimenté le Velo’v ou la trottinette pour profiter pleinement de la ville des lumières ? 😊
Image mise en avant : Photo de Andrea Piacquadio provenant de Pexels