Faire une formation coaching en s’aidant de la neurobiologie

Coacher grâce à la Théorie Polyvagale

Une école française de coaching et de travail sur soi

Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de la neurobiologie, et plus particulièrement de la Théorie Polyvagale, et comment elle peut être utile dans l’accompagnement coaching ; aussi bien pour favoriser la croissance du coaché que pour améliorer la posture du coach. En effet, à l’IICH, au-delà d’être une école de coaching qui forme au métier de l’accompagnement, nous sommes une école du travail sur soi.

Commençons par le commencement….Mais qui est à l’origine de la célèbre Théorie Polyvagale ? 🧐

Elle est le fruit, en 1994, des recherches de Stephen PORGÈS, qui est un neuroscientifique et psychiatre Américain. Il est également professeur de psychiatrie à l’Université de Caroline du Nord.

Il a mené des recherches en neurobiologie d’ordre neurophysiologique pour étudier les réponses du système nerveux autonome (SNA) en cas de situations de danger, et il a remarqué que des réponses communes existent entre l’animal et l’homme face à un danger : l’attaque, la fuite ou le figement/ inaction. Chacune de ces trois réponses correspondent à un enchaînement de réactions biochimiques dans notre corps qui, à leur tour, vont agir sur nos émotions, notre manière de penser et sur nos comportements.

Il a pu également identifier 2 rôles principaux à ce système nerveux : la recherche permanente de signaux de danger (pour assurer notre survie), et la manière dont nous entrons en relation avec les autres et le monde.

Pour résumer, la Théorie Polyvagale appelée également « science de la relation », nous explique comment notre physiologie conditionne notre psychologie :

Si nous prenions une métaphore, ce serait comme un système de surveillance personnel, dont l’objectif serait de nous protéger en évaluant la sécurité et le risque des milliers de fois par jour, et en récoltant toutes les informations qu’il perçoit :

Lors de son expertise, Stephen Porgès a identifié 3 états que le système nerveux active :

Donc à quoi peut elle nous être utile en coaching de vie ?

Dans le domaine du coaching, la Théorie Polyvagale nous permet pendant le processus de coaching, de nous servir de cette grille de lecture pour évaluer quelle relation entretien le coaché avec son objectif.

Voici une mise en situation d’une personne qui, depuis 2 séances, procrastine sur les plans d’actions qu’elle s’était promis de réaliser. Nous pourrons chercher à détecter par le biais de ces états internes, de ses comportements et de ses sensations corporelles, si son corps perçoit une «  vigilance » ou un « danger » qui l’empêche de passer à l’action ; et elle pourra, une fois ces éléments clarifiés, accéder plus facilement à des ressources pour poser des étapes, élaborer des solutions et passer à l’action.

Voici d’autres exemples pour le coaché pendant tout le processus du coaching :

Exemple : un coaché stressé peut amener du stress chez son coach, si celui ci n’est pas suffisamment en sécurité interne et inversement. Un coach calme et confiant peut amener son coaché à s’apaiser et à se détendre rien que par sa présence et son état non verbal.

Et à quoi peut-elle nous servir dans la pratique d’un coach professionnel ?

Dans notre formation coaching, nous abordons souvent l’importance de l’alliance coach-coaché, qui se caractérise par la position basse, d’accueil, d’écoute, et de curiosité bienveillante favorable à l’accompagnement.

En effet, le coaché à son propre corps, qui lui-même a son propre fonctionnement et ses propres réactions liés à son vécu et à ses expériences ; et nous ne savons pas mieux que lui ce qui est bon pour lui.

Notre rôle est donc d’être en état de confiance, de sécurité intérieure et totalement en lien avec le coaché : en Théorie Polyvagale nous appelons cela « être en Ventral ».

Et justement, la modification de cet état de sécurité pour le coach en séance, sont autant de signaux indicateurs à prendre en compte :

Voici une mise en situation : Le coach observe que sur 2 séances il ressent une énergie basse et une sensation d’être perdu. Il l’a nommé au coaché en premier lieu pour voir si ce ressenti pouvait être au service du coaching , mais il voit finalement que c’est un thème à aborder avec son superviseur. Il pourra alors travailler, avec l’éclairage de la Théorie Polyvagale, ce qui pourrait être perçu comme « du danger » par son système nerveux, et de quoi il se protège/lutte ou fuit lors des séances avec son coaché.

En quoi la neurobiologie peut-elle aussi nous servir dans le développement personnel et la confiance en soi ?

La Théorie Polyvagale peut permettre aux personnes qui sont à la recherche de bien-être, de remise en question et de croissance intérieure à mieux comprendre leurs fonctionnements automatiques, leur façon de penser et leurs comportements ; un peu comme une notice intérieure propre à chacun, qu’ils découvriraient à travers leurs états, leurs sensations, leurs émotions et leurs actions ; qu’ils pourraient faire évoluer avec plus de conscience en guise d’outils de développement personnel concrets, rapides et efficaces.

Pour résumer :

Comment devenir coach en développement personnel (coach de vie ou coaching entreprise) ?

Cette question est souvent posée lors des ateliers. En effet, le développement personnel est de plus en plus attractif. Tout d’abord, pour accompagner un client, il s’agit d’avoir réalisé soi-même un parcours en psychothérapie pour être au clair avec ses propres modes de fonctionnement. Ensuite, il s’agit de s’interroger sur son projet professionnel. En effet, il existe différents types d’accompagnement, que cela soit la thérapie, le coaching ou encore la relation d’aide. Il peut être intéressant de réaliser un parcours en coaching ou un bilan de compétences pour affiner son projet avant de s’engager dans une formation. Le cas échéant, le risque serait de s’engager dans une formation qui ne correspond pas forcément à ses attentes et à ses objectifs. Pour cela, à l’IICH, nous avons mis en place un processus de sélection en 2 étapes pour valider la cohérence du projet de formation de l’apprenant, mais aussi la capacité de l’apprenant à travailler sur soi, en groupe et apprendre en format intensif. Le métier de coach est orienté vers le développement du potentiel humain. Il s’agit d’un métier dont la pratique est encadrée par un référentiel de compétences et un code de déontologie. Pour apprendre ce métier, nous recommandons de bénéficier d’une formation accréditée par l’une des fédérations ICF, EMCC ou SFCoach ; puis d’être accompagné en supervision pour améliorer sa pratique professionnelle.

Quelle est la meilleure école de coaching ?

Cette question révèle en réalité une certaine complexité. En effet, au-delà de la qualité du référentiel de compétences (ICF, EMCC ou SFCoach), il est important que l’école corresponde à vos valeurs et que vous puissiez vous sentir à l’aise à la fois apprendre le métier de coach, mais aussi pour travailler sur vous-même. Pour cela, nous vous recommandons de rencontrer l’équipe pédagogique et ses dirigeant.e.s afin de valider la congruence et le professionnalisme de l’école. Pour vous faire une idée, vous pouvez aussi demander des témoignages à des anciens étudiants, participer à des soirées de présentation, vérifier que les formateurs exercent le coaching et sont supervisés dans leur pratique professionnelle. Votre intuition est également importante. Avant de vous engager, prenez le temps pour valider votre projet professionnel. Régulièrement, nous organisons des soirées portes ouvertes pour présenter nos formations en coaching et en hypnose.

Quelle formation choisir pour une certification en coaching ICF ?

À l’IICH, nous sommes passionnés et très engagés dans la valorisation du métier de coach. Ainsi, pour nous, il était naturel de formaliser cet engagement métier en suivant les exigences de l’International Coaching Federation. Nos coachs sont donc engagés dans un processus de certification et mettent à jour régulièrement leurs compétences.

La formation de Coaching Humaniste de l’IICH est accréditée ACSTH par l’International Coaching Federation pour un volume de 247 heures (soit 217 heures synchrones et 30 heures asynchrones). Aussi, elle permet de bâtir un tronc commun solide en lien avec le référentiel des 8 compétences. Durant la formation, vous apprenez les 4 grands cadres de références de coaching et ses deux approches (constructiviste et phénoménologique) pour adapter votre style de coaching à la demande du client. Nous proposons aussi un cursus de mentoring-supervision pour progresser dans la maîtrise des 8 compétences ICF.

À l’issue de cette formation, les étudiants ayant validé les compétences du référentiel sont capables de coacher en individuel, en équipe et au niveau des organisations. Ainsi, bien souvent, ils déploient une activité de coaching avec une offre de coaching de vie et de coaching entreprise.

Pour valider votre certification auprès de l’ICF, vous devrez ensuite répondre aux requis du niveau visé de la certification ACC, PCC ou MCC.

Vous l’aurez compris, au sein de notre École de Coaching, nous proposons une formation solide pour vous permettre d’accompagner vos clients en coaching. Vous pouvez ensuite compléter votre formation par un cursus de spécialisation avec notamment l’atelier de sensibilisation à la théorie polyvagale, mais aussi l’hypnosis coaching pour favoriser le dépassement de croyances limitantes, les constellations systémiques, ou encore la formation aux bases de psychopathologie pour mieux comprendre les enjeux de la relation d’accompagnement.

Pour aller plus loin …

Pour aller plus loin, je vous invite à aller écouter mon podcast sur la Théorie polyvagale, qui sera disponible dans les prochaines semaines.

En attendant, vous pouvez aller écouter nos podcasts sur le coaching, sur notre Chaîne Spotify !

Bonne écoute à tous.

Rejoins-moi sur les réseaux sociaux !

Aller plus loin sur le thème de Coaching